- Ombre pont
- Pont 1
- Pont 2
- Traces
Nevers
Ils ont tiré à pile ou face. Face : tu remontes la Loire – moi, je remonte l’Allier. Rendez-vous jeudi à midi au Bec d’Allier.
Le long de la petite départementale, champs gras retournés et pâturages. A la sortie d’une grande courbe, un beau champ strié de sorgo ; conversation avec un fermier, grand gaillard descendu de sa pelleteuse. Plus loin, un couple d’élagueuses municipales déchiquète les haies du bord de la route.
La Charité – réserve naturelle
La trace nous a entraînés au milieu des broussailles jusqu’à une eau dormante, moignon d’un bras mort ourlé de boue. Nous l’avons contourné, nous glissant entre les branches et les ronces pour déboucher enfin à un bras du fleuve.
Nous avons mangé, juchés sur une petite butte au-dessus de l’eau.
Tous les verts. Du vert gris-brun du bord de l’eau, là devant, au vert-jaune lumineux des charmes, au vert olive argenté des saules.
Nous avons si peu de mots pour qualifier les mille vents qui apparaissent et disparaissent à la surface de l’eau. Bise, rafale, bourrasque, tempête… si peu pour exprimer ce souffle qui produit ces petites rides serrées ou ce vent circulaire, rasant et attaquant de biais et qui s’interrompt et qui reprend en halètements prolongés.
Sancerre
Longue montée vers la Tour Promise. La journée a commencé par un rappel à l’ordre : tous les raccourcis ne sont pas bons à prendre. Le chemin qui s’enfonçait dans les arbres et qui couperait certainement la grande courbe de la route s’est fait plus raide et caillouteux: nos vélos se sont cabrés. Nous avons dû rebrousser chemin et reprendre la route goudronnée. En haut, à la seule boulangerie ouverte, le sourire, modeste, de la boulangère qui me tend un pain aux raisins et le donjon de Louis de Sancerre, maréchal de France à 28 ans.
Briare – du Pont-canal
A la décrue, les herbes ébouriffées par la main folle`des eaux sans bride.
La Loire fragments2008-10- Pont 3
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