Fibres, nœuds, points de résistance, coin fiché dans la brèche, entre-baillements.
Base étroite. La bûche entr’ouverte monte comme un jour en flammes.
Un large 4 en fer assure, étai précaire, le tronc debout.
Le bois donne sa chair, le fer son dessin.
Dans cet équilibre bricolé, il y a du jour.
Il y a, dans ces écarts, de l’espace gagné …pour un temps.
Le fer force-t-il le bois, ou en procède-t-il? Est-il signe ou atèle ?
Arracher au bois un acquiescement, est-ce là entreprise dérisoire?
Se confronter au donné – une bûche – et le faire tenir, en toute nécessité.
Au bord de l‘équilibre. Pour s’étonner.
Parce que rien n’est jamais acquis.
Pour Laurent et Chantal
Paris 20.08.2004