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C’est des canards écartant les nuageset un cordon de soudure avançant sous le dard.

et de la pluie et du ventet du vent froid qui mord.

Une sculpture, c’est du feret de l’eau et de la brume

Ce matin, le fleuve est immobile.Le fleuve s’est fait lac.Lac à la peau lisse, sans aval ni amont.

Il a réfléchi murs et meubles, visages,corps et ciels. Il s’est ouvert sur la ville.Ce piano contenait le monde.

Il m’a offert son envol, ses courbes et sa puissance, ses dessous.

Dans l’atelier qui m’avait été attribué,pour quelques mois, trônait un grand piano noirdont j’aurais été incapable de tirer le moindre accord.